Bonjour tout le monde x)
Voilà je m'ennuyais au boulot, et à force de lire des fanfic, ça m'a donné envie.
Comme c'est un texte à la première personne et que c'est la première fois que je le fais, il y a probablement des erreurs de conjugaison, je reverrai ça quand je pourrai.
J'espère que mon début d'histoire vous plaira ^^
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Cette fin d’après midi était chaude. Je m’étais installé au pied d’un arbre pour me reposer un peu, profitant de la brise rafraîchissante et du bruit chantant de la rivière avoisinante.
Les yeux clos, j’inspirai profondément et fus envahi par une sensation de bien être.
Soudain, un cri retentit.
Je me redressai vivement pour écouter d’où cela pouvait venir. Mes oreilles pivotaient rapidement afin de capter tous les sons le mieux possible. Encore un cri. A droite !
Je me relevai, jetai mon sac sur mon épaule et courut vers le son.
Adieu petit coin de paradis…
Au tournant du chemin de terre que j’avais pris plus tôt, deux garçons étaient façe à une fille adossée au mur de pierres recouvertes de mousse qui longeait le chemin.
- Donnes-nous ton sac ! Ordonna le premier.
La gamine s’accrocha désespérément à sa sacoche en forme de peluche rose.
- Dépêches-toi ! Hurla le second en essayant de tirer sur le sac, faisant tomber la petite qui pleurait maintenant à chaudes larmes.
Elle devait avoir environs 5 ans…quelle bande d’idiots… il n’y avait sûrement pas une pièce dans ce sac.
Alors que le premier s’approchait pour la gifler, je me décidai à réagir. Je bondis et atterrit souplement derrière lui. Un coup de griffe dans l’arrière du genou le fit tomber. Je profitai de la surprise pour sauter et effectuer un coup de patte arrière rotatif… en pleine tronche haha !
A peine de nouveau sur le sol, je bondis à nouveau et lacerai le visage du second de mes griffounettes adorées.
Puis je me plaçai devant la fillette et leur lançai un regard le plus menaçant possible, espérant que ça leur suffirait.
Et en effet, ça leur suffit. Ils lâchèrent un flot de jurons à mon encontre que je fis stopper d’un grognement et ils prirent leurs jambes à leur cou.
Je me tournai alors vers la gamine. Surprise par le spectacle, elle avait cessé de pleurer, mais on voyait bien au tremblottement de son menton qu’elle risquait de s’y remettre d’une seconde à l’autre.
Zut… je sais pas m’y prendre avec les gosses … pensais-je.
Je penchai la tête de côté comme j’avais vu faire dans le film Volt pour me donner un air mignon, et cela fonctionna. Elle eut un petit sourire et se mit à me caresser.
Bwaaaark les mains pleines de mooooorve !
Tant pis…je surmontai mon dégoût et me mis à ronronner pour la mettre plus en confiance. Le petiote se mit à rire franchement et me serra dans ses bras en couinant :
- Pitishaaaaa
C’était la première fois que quelqu’un me prenait dans ses bras…c’était…bizarre.
Agréable, mais bizarre.
Elle se releva enfin et se mit à marcher, je décidai de la suivre au cas où les autres crétins congénitaux reviendraient. On arriva dans un quartier plutôt joli d’une ville que j’identifiai comme Tokyo, la petite me montra une maison du doigt. Sa maison.
Une dame sortit au même moment et aperçut la gamine.
- Kimiko ! Hurla-t-elle en l’apercevant.
La petite s’arrêta alors que sa mère courait vers elle. Je me mis assis en retrait pour regarder.
- Kimiko ! Idiote ! Pourquoi est-ce que tu es partie, on s’est fait un sang d’encre, j’ai cru mourir ! Cria la mère en s’agenouillant et serrant fort la gamine dans ses bras.
- Je...voulais voir grand mère ! Dit Kimiko.
- Grand-mère ? Mais elle est … oooh Kimiko… on t’a dit que grand-mère était partie…
- Manque… marmonna la petite en reniflant.
Puis, elle remarqua les blessures, la poussière et les traces de larmes.
- Oh mon dieu… Kimiko, quelqu’un t’a fait du mal ?
- Les garçons …
- Quoi les garçons !? Paniqua sa mère.
- Décidément, cette petite a le sens du suspense… pensai-je.
- Ils ont voulu voler mon sac ! mais Pitisha m'a sauvée ! Lança la petite en se tournant vers moi et me montrant du doigt.
La mère me regarda, incrédule. Un chat… sauver une petite d’une agression, il est vrai que c’était gros. Mais c’était sans compter sur les 2 gamins qui revinrent au même moment suivis de deux femmes.
- Mais si maman je te jure ! c’était un chat ! Geignait le premier.
- Arrêtez de vous moquer de nous et montrez nous qui vous a fait ça. Répliqua d’un ton ferme celle qui devait être sa mère.
- Ah ! c’est eux ! S’écria Kimi en les pointant du doigt.
Je me mis aussitôt en position défensive devant elle.
- HAAA ! LE CHAT ! hurla le second gamin ne me montrant.
- Mais qu’on m’explique ce qu’il s’est passé à la fin…râla la deuxième femme, apparemment habituées aux bêtises de son fils.
- Ils semblerait que vos enfants aient malmené ma fille et que ce…hum…chat l’a sauvée. Dit la mère de Kimiko.
Elle semblait avoir compris la situation et y croire, je grognai sur les deux imbéciles pour ponctuer sa phrase.
La mère du premier se tourna vers son fils :
- Ren ! Dis-moi que ce n’est pas vrai !
- Euh…eh ben… euh… marmonna Ren en se tordant les mains.
- Mais pourquoi ? Une gamine si petite ! … Tsu ? Ajouta la mère du second.
- Bah…on voulait des sous pour s’acheter le dernier Banal Fantasy… répondit Tsu en regardant soigneusement ses basket.
- QUOI ! Hurla la mère de Ren… Puis elle se reprit et se tourna vers la maman de Kimiko.
Je suis sincèrement désolée pour ce que nos fils ont fait. Nous allons rentrer à la maison… elle s’inclina et se tourna vers les deux garnements…et nous allons les corriger comme il se doit.
Je ne pus m’empêcher de sourire devant la tronche déconfite des garçons. Apparemment ils savaient ce que serait la punition. Bien fait.
La maman de Kimiko s’inclina aussi et pris la petite pour rentrer à la maison.
- Pitishaaa ! cria celle-ci. Elle tendait les bras vers moi.
Mal à l’aise, je m’approchai lentement. Je pensait qu’elle voulait me faire une dernière caresse, mais elle me souleva comme un sac à patates et m’emmena vers la maison.
- Pitisha vient ! Déclara-t-elle d’un ton impérieux en passant devant sa mère.
Je levais vers elle des yeux suppliants… pas pour rester, pour qu’elle me libère de l’étreinte très inconfortable de la petite.
-Après tout… pourquoi pas. Dit-elle en suivant la petite.
Voilà comment commençait mon premier jour dans ma nouvelle famille.